Attention à François. Il
                                        a l’air comme ça, d’un brave type qui vous dit bonsoir, bonne nuit, bon repos,
                                        bon déjeuner. C’est sa nature humaine. Elle plaît, et tant mieux, aux humains.
                                        Tout à coup, on passe aux choses sérieuses. François n’est plus François, il se
                                        sent habité par une force supérieure, et il fait le travail qui lui est
                                        demandé. C’est essentiel, même si tout le monde s’en fout, ce qu’il doit sentir
                                        dans le rituel même. À ce moment-là, il est enfin dans le transhumain qui convient à sa
                                        fonction. Tout le reste relève du spectacle, dont Michel-Ange, derrière lui,
                                        est plus éloigné que jamais.
  
                                      
                                      
                                         
                                      
                                      
                                         
                                      
                                      Philippe
                                        Sollers
                                        
                                      
                                      Rome,
                                        Chapelle Sixtine, jeudi 14 mars 2013, 18h15