Surtout ne pas
                                        manquer le dernier numéro de Transfuge,
                                        titré Désertez !, où je suis
                                        traité d’une façon encore trop modeste de « génial encyclopédiste ».
                                        Mon livre, Fugues, (Gallimard, 1120
                                        pages, 2012, 30 euros, c’est-à-dire au moins 10 livres à 3 euros), devrait s’appeler
                                        en réalité Transfugues, et a été, comme tel, parfaitement identifié par les camarades de Transfuge. La conséquence immédiate a
                                        été le très brillant article du beau Jérôme Dupuis dans L’Express, qui a réussi ce prodige de faire un éloge dithyrambique
                                        de mon livre, de façon apparemment négative.
                                        Je reconnais bien là la marque de ce magazine incomparable qu’est L’Express, dont la surveillance à mon égard
                                        ne faiblit pas une seule minute dans le temps. J’ai eu pendant des années le
                                        soutien actif, toujours apparemment
                                          négatif d’Angelo Rinaldi, très grand romancier français célébré dans les
                                        colonnes de son propre journal, L’Express, et désormais membre très affaibli de l’Académie française, elle-même de plus en
                                        plus effondrée.
                                        
                                      
                                      
                                         
                                      
                                        Un seul héros, à part
                                        moi, se dégage de l’histoire contemporaine, Jean d’Ormesson, implacable vivant,
                                        qui, après avoir incarné François Mitterrand au cinéma, met en scène son double
                                        historique qui n’est autre que Napoléon, et qui va bientôt, partout, incarner
                                        Aragon, mort glorieusement assis au Comité central du Parti communiste français.
                                        Voilà un résumé d’histoire dont on peut attendre que L’Express tire toutes les leçons, sous la plume du beau Jérôme
                                        Dupuis. L’interminable agonie du Parti communiste français devait donc passer
                                        par Mitterrand et Bousquet, Aragon et le Comité central du Parti communiste,
                                        pour la plus grande gloire de la confusion américaine généralisée, dont le
                                        sinistre et croûteux peintre Edward Hopper, loué partout dans la presse
                                        colonisée française, montre déjà le visage désastreux, au moment où surgit la
                                        grande peinture de De Kooning (1) et Pollock, inspirée par la liberté européenne de Picasso.
                                        
                                      
                                      
                                         
                                      
                                        François Hollande, en
                                        Afrique, risque sa vie face au terrorisme du Mali. L’époque est grave, prions
                                        pour lui.
                                        
                                      
                                      
                                         
                                      
                                        Si vous voulez en savoir
                                        plus sur l’essence du tweet et « le mariage pour
                                        tous », voir le site du Point du
                                        vendredi 19 octobre, sous le titre Philippe Twitters.
                                        
                                      
                                      
                                         
                                      
                                      
                                         
                                      
                                      
                                         
                                      
                                      Philippe Sollers,
                                        Rome, dimanche 14 octobre, 19h30.